64% des travailleurs belges mangeraient mieux le midi s’ils avaient plus de pouvoir d’achat

Bruxelles, le 25 mars 2022 – Alors que le Codeco a mis fin au télétravail obligatoire, Edenred s’est intéressé à l’impact qu’aura ce retour en présentiel sur la motivation et l’alimentation des travailleurs. Dans un sondage réalisé sur plus de 10 000 travailleurs du 7 au 11 mars 2022, Edenred constate que 20% d’entre eux ne pourront pas se permettre de manger en dehors du bureau à cause de l’inflation. Si 60% des travailleurs sont assez ou très enthousiastes de ce retour en présentiel, 85% continueront de télétravailler au moins un jour par semaine.

Les dernières décisions du Codeco laissent en grande partie la main aux entreprises. Selon le sondage réalisé par Edenred, le « new normal » évoqué depuis le début de la crise sanitaire se vérifie sur le terrain et a un impact sur les entreprises, la motivation et l’alimentation des travailleurs.

Un nombre conséquent de travailleurs est désormais confronté au retour sur le lieu de travail. 60% des travailleurs s’en disent assez ou très enthousiastes. 85% d’entre eux continueront de télétravailler au moins un jour par semaine. L’option 3 jours en présentiel/2 jours en télétravail est la plus répandue (29% des travailleurs).

Retour au (télé)travail : l’inflation a des conséquences sur les habitudes alimentaires

Edenred s’est également intéressé dans son sondage aux habitudes alimentaires liées à ce retour en présentiel. La sacro-sainte pause-déjeuner sera majoritairement (57% des travailleurs) composée d’un repas préparé à la maison (tartines, salades, etc.). 20% des travailleurs pointent l’inflation actuelle comme raison pour ce choix, car ils ne peuvent pas se permettre de manger hors du bureau. 30% évoquent des pauses-déjeuner trop courtes pour se déplacer.

Le pouvoir d’achat comme levier pour une alimentation saine

Fait marquant, 64% des répondants du sondage d’Edenred pensent qu’ils pourraient améliorer leur alimentation le midi s’ils avaient un pouvoir d’achat plus important. La majorité (57%) des travailleurs souhaiterait obtenir cette hausse du pouvoir d’achat via une augmentation nette de leurs chèques-repas.

63,1% des travailleurs estiment qu’un budget journalier de 10 à 20 euros supplémentaires leur permettrait d’améliorer la qualité de leurs repas.

Olivier Bouquet, Directeur général d’Edenred Belgique « Le retour généralisé au bureau est une étape importante pour les travailleurs et leur bien-être. Nous constatons cependant que l’inflation a déjà un impact concret sur la qualité de l’alimentation des travailleurs mais aussi sur l’horeca, déjà fortement malmené pendant la crise. Il est essentiel que le pouvoir d’achat des travailleurs soit soutenu, afin de leur permettre d’aborder le retour au bureau dans les meilleures conditions possibles. »

Toutes les données présentées dans ce communiqué de presse sont issues d’un sondage réalisé par Edenred sur un échantillon représentatif de 10.000 travailleurs belges.